Les
reliques de Saint Valentin
En 1866, un fléau anéantit la vie économique et sociale du
pays. Pour la première fois en Europe, une terrible maladie de la vigne,
appelée à son début « Les taches de Roquemaure », apparaît : c’est le
phylloxéra.
Alors que les vignerons, ayant déjà presque tout essayé pour
sauvegarder leurs vignes, voient leur avenir compromis
Maximilien Richard, riche propriétaire viticole du Château
de Clary de Roquemaure, décide de faire l’acquisition, à Rome, des reliques
d’un saint protecteur.
Le 25 octobre 1868, l’évêque de Nîmes, Mgr
Plantier, célèbre l’arrivée des reliques de Saint Valentin à Roquemaure, dans une grande liesse.
Sur la place de la Pousterle le panégyrique de Saint Valentin est dit en présence d’une foule immense qui ensuite
accompagne les reliques vers la Collégiale où désormais elles demeurent dans
une chasse dorée à droite de l’autel. Elles sont contenues dans deux boîtes,
l’une dans le reliquaire supérieur, et l’autre placée sous la tête de l’effigie
en cire.
Depuis
1988 Le samedi et le dimanche le plus proches du 14 février des années impaires
une grande reconstitution historique fait revivre ce temps
fort de l'histoire de la cité où les danses se mêlent aux chants, le son des
galoubets et des tambourins résonne sur les places du village. Les rues sont
pavoisées d’oriflammes, et des arcs de triomphe ornent le village.
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